Supprimer les handicaps
Bon nombre d’entreprises agroalimentaires partagent ce point de vue : « Nous n’avons pas besoin d’argent, mais nous avons besoin que l’on nous facilite les choses (en matière de démarches administratives, NDLR) ». C’est ce que déclarait Jean-René Buisson, président de l’Ania, à l’occasion de la « journée export » organisée par l’association le 3 juillet.
Les entreprises attendent surtout des politiques la suppression de leurs handicaps, en termes de fiscalité ou de coût du travail par exemple. Elles ne semblent pas chercher en priorité des capitaux, mais davantage de savoir-faire humain. Fleur Pellerin, ministre délégué chargée des PME, évoquait à cet égard la mise en place prochaine d’un plan d’accompagnement volontariste dans le domaine de l’innovation. Pour regagner en compétitivité, l’Ania a établi fin 2011 un programme d’accompagnement stratégique baptisé « Défi agroalimentaire 2015 ». Son objectif : aider les chefs d’entreprise à construire leur stratégie. Une cinquantaine d’entreprises devaient être accompagnées en 2012, au sein de cinq Régions (Nord-Pas-de-Calais, Bretagne, Pays de la Loire, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur).