Sunnyland France mise sur l’environnement
La société bourguignonne Sunnyland France, spécialiste de la vente de jus et nectars de fruits, a signé un contrat de progrès environnemental avec la « Marque Repère » (E. Leclerc) pour l’optimisation de la gestion de ses déchets. Elle s’engage désormais à trier et à revendre le verre, les matières plastiques, les cartons et les fûts métalliques utilisés en grande quantité lors de la production. « La vente de ces déchets d’exploitation nous rapporte entre 10 000 et 15 000 euros par an », assure Jacques Vernot, directeur de l’usine de la Clayette, située au sud-ouest de la Saône et Loire.
Un marché en déclin
Une goutte d’eau certes dans le chiffre d’affaires de la société, qui devrait avoisiner les 24 millions d’euros en 2004. Mais une réelle implication écologique pour Sunnyland qui s’attache également à modérer sa consommation d’énergie, et à surveiller ses émissions polluantes, tâche pour laquelle elle a mis en place un contrôle mensuel des tours réfrigérantes, vecteur de la légionnelle, au lieu d’une unique visite annuelle auparavant. Outre ces multiples agencements, la société s’est équipée d’une station de forage qui octroie à la compagnie une autonomie d’approvisionnement en eau, denrée très précieuse pour la fabrication des jus. 100 000 m3 d’eau sont pompés chaque année dans la nappe phréatique, puis traités et analysés.
L’usine, qui emploie 70 personnes pour une production de 35 millions de litres par an, espère ainsi se positionner sur le marché français, très concurrentiel et en léger déclin. « Nous devons nous battre sur les deux fronts », regrette Jacques Vernot. D’une part contre nos concurrents, et de l’autre contre les distributeurs, qui vendent Sunnyland sous leur marque propre, et qui serrent de plus en plus les prix». La bouteille en PET, qui vient tout juste de voir le jour, et qui dispose d’une durée de vie supérieure aux offres du marché, ainsi que des nouveautés produits à l’étude comme des boissons pour les sportifs ou des mélanges lait-jus de fruits, pourraient toutefois assurer l’avenir du site.