Stockage d’intervention : l’ONIC sur les dents
Daniel Perrin quittera la direction générale de l’Onic, de l’Oniol et du FIRS le 1er juin, date à laquelle Bruno Hot lui succédera à ce poste. Nous avons longuement présenté Bruno Hot et rappelé sa carrière. Dès son arrivée à l’Onic en avril 2003, Daniel Perrin fut confronté à une campagne céréalière exceptionnelle par la faiblesse de la récolte et pour sa deuxième année de direction à une production (de blé notamment) record en France et carrément pléthorique pour l’ensemble des céréales dans l’UE à 25. Cette deuxième situation était plus difficile à assumer que la première, surtout dans un contexte de gestion du marché céréalier par Bruxelles qui n’arrangeait pas la situation. La difficulté technique majeure qui se pose en période de surabondance, c’est le dégagement des stocks, surtout quand ils s’accumulent à la veille d’une moisson prévue copieuse. En France, les capacités de stockage d’intervention étaient de l’ordre du million de tonnes. En cherchant bien, et sous la pression d’une offre à l’intervention d’un volume inattendu, la perspective de 1,5 Mt n’inquiétait pas trop encore. Aujourd’hui, les offres atteignent 2,1 Mt, dont 1,8 de blé. 1,5 Mt ont été acceptées et déjà 700 000 tonnes logées. Mais il reste un mois avant la clôture des offres et les services de l’Onic sont sur les dents pour trouver des capacités de stockage. C’est encore à l’actuel directeur qu’appartient le soin de résoudre ce problème qui empoisonne la fin de campagne et de son passage à l’Onic.