Steak haché : Bigard adopte un procédé industriel américain

Sur un segment en recul de 3,9 % en volume en 2013, la marque Bigard lance en septembre une nouvelle offre de steak haché, baptisée « Mon haché boucher ». Cette proposition se veut être au plus proche de ce que le consommateur peut trouver dans un commerce de détail. Pour se faire, la marque a équipé ses usines de Quimperlé (Bretagne) et de Rognonas (Bouches-du-Rhône) d'un nouveau procédé utilisé par des industriels de la viande aux États-Unis. Il permet de reproduire au plus près la forme et la texture d'un steak haché sorti du hachoir d'un boucher traditionnel, se félicite la marque. À basse pression, ce process permet de préserver les fibres verticales de la viande. « Ce nouveau procédé permet de préserver le fondant du steak haché. La forme ronde aux bords arrondis, une épaisseur plus importante et les stries rappellent le visuel d'un steak haché du boucher. La découpe verticale est une spécificité importante sur la qualité gustative de la viande », explique Aurélien Penot, responsable marketing de la marque. Une ligne sur chacun des deux sites de la marque a été dédiée à cette nouvelle gamme. « L'investissement est important. C'est unique sur le marché français », insiste Aurélien Penot. La barquette a également été retravaillée pour lui donner une forme plus arrondie. Déclinée en deux taux de matières grasses (5 % et 15 %), cette nouvelle gamme vient se positionner à un niveau de prix entre le cœur de gamme et les spécialités (charolais – sélection pièces nobles). « Il s'agit d'un cœur de gamme supérieur, et non d'une offre prémium. Nous ne garantissons pas que ce soit une race à viande », précise le responsable marketing.