SPE : le coût des cadavres pourrait s'alourdir
S'étant fait concurrence pour décrocher les contrats d'enlèvement des déchets auprès des abattoirs, les équarrisseurs, pourraient basculer une part de leurs coûts d'usinage et de fonctionnement sur les animaux trouvés morts en ferme. Jean-Louis Hurel, p-dg de Saria France, s'en est expliqué aux «Marchés». Depuis 1996, le service public de l'équarrissage confondait les déchets de catégorie 1 et les cadavres. Bien que les premiers soient sortis du périmètre du SPE, ces deux catégories sont traitées indifféremment dans les mêmes usines. Les coûts afférents à l'une ou l'autre ne se distinguent pas clairement. Les sociétés d'équarrissage devront donc estimer les revenus de leurs contrats de déchets d'abattoirs avant de répondre aux appels d'offre des pouvoirs publics pour l'élimination des cadavres d'élevage.