SNCM : touché, coulé
Jean-Marc Venturi, le président de l’interprofession des vins corses (le CIV, rien à voir avec le centre d’information des viandes, même si Louis Orenga est aussi originaire de l’île…), n’a pas mâché ses mots, mardi dernier, à propos de la société nationale maritime Méditerranée ferry Corse (SNCM). « Le principal problème de la commercialisation des vins de Corse, c’est le coût exorbitant des frais d’approche », a-t-il expliqué aux journalistes (LM d’hier). Et Jean-Marc Venturi de désigner deux responsables : l’Etat français, qui s’est défaussé du problème par le versement d’une subvention à la SNCM au nom de la continuité territoriale ; et la SNCM, qui dispose du monopole de la desserte du continent et s’avère incapable, malgré cette aide, de proposer des tarifs compétitifs. « Cela nous revient à 1 000 euros de conduire un container de Bastia à Marseille. En comparaison, des compagnies font des offres à 800 euros pour amener un même container de Rome à Marseille », s’est-il offusqué. « Encore n’est-on pas toujours sûr depuis la Corse que la marchandise arrivera à destination… »