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Situation d’équilibre pour le colza

Selon le dernier conseil oléagineux de FranceAgriMer, l’abondance de la récolte dans l’Union européenne (21 millions de tonnes dont 6,3 en Allemagne et 5,6 en France) est compensée par une demande dynamique.
Régulièrement, à l’annonce de la parution du rapport mensuel de l’USDA sur les marchés mondiaux des céréales et des oléagineux, ces secteurs s’offrent quelques jours d’expectative, guettant les révélations du document pour savoir s’il impulsera des tendances baissières ou haussières, des arguments spéculatifs. Le rapport de février a provoqué cet habituel phénomène d’attentisme quelque peu excessif car on savait qu’il ne réserverait pas de grosses surprises. Dans le domaine du soja, on prévoyait l’annonce d’une baisse des stocks aux États-Unis mais d’une forte hausse des productions sud américaines, compensant la diminution des réserves américaines. C’est ce qui s’est produit.
Le rapport USDA n’est donc pas directement responsable des fluctuations enregistrées par le complexe soja depuis sa publication, non plus que de celles du colza sur le marché européen du colza, proche de celui du soja mais n’obéissant pas forcément aux mêmes raisons conjoncturelles. S’agissant donc du colza, l’Union européenne est créditée, cette campagne, d’une abondante récolte de 21 millions de tonnes dont 6,3 en Allemagne et 5,6 en France, pour une collecte estimée à 5,4 millions de tonnes.
À l’occasion de sa réunion du 2 février, FranceAgriMer a conclu à un équilibre satisfaisant du bilan prévisionnel français malgré les grosses disponibilités françaises (un niveau record de 6,1 millions de tonnes avec 470 000 t d’importations). La trituration de graine de colza pour la production d’huile pourrait atteindre 4,3 millions de tonnes, en hausse de 0,6 million par rapport à 2008-2009, la fermeté du marché des huiles entraînant une bonne activité de la part des industriels et leur capacité à répondre à la hausse du prix des graines. Les estimations d’exportation sont portées à 1,4 million de tonnes compte tenu de la demande active du secteur bio diesel en Europe. Ainsi, la forte production française de colza en 2009 ne laisserait qu’un modeste stock de report de 245 000 t à l’issue de cette campagne.

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