Segmentation des flux de vracs secs
Nantes-Atlantique peut s’enorgueillir d’avoir su capter des trafics de soja non OGM pour des filières tracées. « Jusqu’en 2000, nous investissions dans l’allongement du linéaire de quais et l’augmentation des cadences de déchargement», explique Laurent Buvry. Depuis quatre ans, les traders ont demandé au port d’étendre le réseau de bandes transporteuses vers les magasins de stockage gérés par des opérateurs privés pour séparer des flux. Résultat : le soja non OGM pèse aujourd’hui 20 % du total importé, soit près de 300 000 tonnes. « Nous avons investi lourdement dans ces équipements (1,5 kilomètre de bandes transporteuses rajoutées aux 6,5 kilomètres existants, une second tour peseuse) et profité pour moderniser l’ensemble du réseau». Même si le soja non OGM lui semble parvenir à un pallier, Laurent Buvry rappelle que le port a une mission de service public. Et les moyens financiers pour l’assumer. Avec 32,515 millions de tonnes de trafic très diversifié en 2004, en progression de 5,4 % sur 2003, Port-Atlantique se pose comme l’un des ports français les plus performants.