Saveurs de France maintient le cap
La multiplication des lancements produit et la hausse des investissements publicitaires semblent réussir au groupe Saveurs de France, qui vient de publier les résultats du 3e trimestre 2005, à 25,85 M Eur (soit une hausse de 2,72% sur un an). Le propriétaire de la marque Brossard avait au premier semestre accusé une chute des ventes de l’ordre de 7%, un recul en partie imputable à la fermeture du site du Castelsarrasin et d’ailleurs contrebalancé par une nette amélioration du résultat opérationnel et du résultat net. Le retour de la croissance annoncé depuis lundi fait espérer au groupe une activité « conforme aux annonces faites lors de la présentation des comptes semestriels et des perspectives annuelles » le 28 septembre. Au 31 décembre, Saveurs de France - Brossard vise un résultat net supérieur à 7% du chiffre d’affaires, pour des ventes aux alentours de 111 M Eur (soit 2% de hausse à périmètre constant). Ces perspectives encourageantes dans un marché alimentaire morose s’appuient notamment sur une présence renforcée de la marque à la télévision, avec un budget communication renforcé de 3 M Eur versus 2004 (publicité avec David Douillet et mise en place d’un partenariat avec la Team Océan du navigateur Yvan Bourgnon). Après un fort pic de croissance, qui a porté le cours de 20 à 48 euros en six mois, le titre s’offre une période d’accalmie depuis le mois de mai, tout en conservant les faveurs des analystes qui le conseillent « à conserver » ou bien « à l’achat ». Un positionnement qui récompense les choix stratégiques opérés ces dernières années, avec un recentrage sur le surgelé et la pâtisserie ambiante. Début 2004, Saveurs de France s’était ainsi séparé de Pikiche, et avait abandonné ses projets dans le frais. Depuis le rachat de Brossard en 2001, l’accent a été mis sur le développement autour des marques et sur les partenariats tous deux générateurs de notoriété, notamment avec Lenôtre et Weight Watchers, derniers exemples en date.