Savel reste optimiste pour les découpes de pintade
Le volailler finistérien Savel, spécialiste du coquelet et de la découpe de pintade standard, a réalisé 76 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011. Son directeur général délégué au commerce Jean-Christophe Léon a l’intention de « faire aussi bien » cette année. Il compte sur la position privilégiée de Savel sur les deux marchés de la restauration et de la grande distribution, et à l’étranger. L’ensemble du « food-service » représente plus de la moitié des activités de Savel et l’export approche les 40 %, détaille Jean-Christophe Léon. Savel réalise plus des trois quarts des découpes de pintade produites en France et c’est le seul industriel européen à avoir des outils spécialisés en petites volailles : Robin dans le Finistère pour le coquelet et Siale dans le Maine-et-Loire pour la pintade (sans compter Savel Industries, adossé au siège de Lannilis dans le Finistère pour les productions pilotes). La découpe de pintade est la seule catégorie qui progresse vraiment dans la pintade (même si les abattages ont progressé de 2,3 % en 2011), et Jean-Christophe Léon pense que la grande distribution gagnerait à privilégier les produits pratiques. Le dirigeant annonce, sans en dévoiler la nature, la sortie de nouveaux produits qui ont demandé des investissements en élevage et sur les sites de Savel. Le lancement, prévu en juin, a été repoussé à cause de l’affaire Doux, explique-t-il.