Sara Holden,
« Il s’agit d’une affaire politique dans le but de museler la liberté d’expression ». Sara Holden, porte-parole de Greenpeace, n’imaginait pas que les autorités maritimes japonaises bloqueraient mercredi l’accès au port de Tokyo à l'«Esperanza », un navire de l’association écologiste qui a participé à la campagne contre la chasse baleinière du Japon en Antarctique. Il faut dire que les Japonais, et notamment les marins, n’apprécient guère la campagne d’opposition, y compris physique, de Greenpeace à la chasse à la baleine, très prisée au Japon. Le 1er mars dernier, les Japonais avaient dû prématurément interrompre leur saison annuelle de pêche dans l’Antarctique à la suite de graves incidents avec des militants écologistes extrémistes de l’organisation « Sea Shepherd ».