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Saint-Louis Sucre résiste au contexte morose

La filiale française de Suedzücker enregistre un recul de 15% de son résultat net et un repli de 1% de son CA.

Le groupe sucrier Saint-Louis Sucre, filiale de l’Allemand Suedzücker, a enregistré en 2003-2004 un résultat net en baisse de 15 % à 112,8 M Eur et prévoit « des résultats en légère baisse cette année», a déclaré hier son président Frédéric Rostand. Ces résultats s’inscrivent dans un contexte défavorable de baisse du cours mondial, baisse du dollar, de tensions importantes sur les marchés nationaux et internationaux et de renchérissement du coût de l’énergie. « L a pression sur les prix, en baisse depuis 2 ans de 25 Eur/t pour un prix de vente de 725 Eur/t, est très inhabituelle. Et nous nous faisons aucune illusion sur leur répercussion au consommateur final», a précisé le dirigeant. Dans ce contexte tendu, Saint-Louis Sucre a vu son chiffre d’affaires reculer de 1 % seulement.

En 2003-2004, les ventes de sucre du quota se sont élevées à 913 900 t, soit 2 % de plus que l’an passé, grâce notamment à la reprise de 67 000 t de quota de Béghin-Say. La campagne marquée par une richesse élevée en sucre et un niveau de tare terre exceptionnellement bas a permis à l’industriel de bénéficier de coûts de production réduits. Face à son concurrent Béghin-Say (détenu par le groupe coopératif Téréos), Saint-Louis Sucre a renforcé sa place de leader en GMS avec une part de marché qui a atteint 35,4 %. « C’est grâce à notre gamme de marché très longue et au fait que nous proposons deux types de sucre : nous sommes l’acteur le plus important du sucre de canne en France », a expliqué Frédéric Rostand.

Recul en RHF

En revanche, sur le marché de la restauration hors foyer, la marque a reculé devant Sucre Union qui essaie de faire sa place sur ce secteur. A l’international, la dernière campagne a été marquée par deux événements importants : après plus de deux ans les tribunaux polonais ont enfin reconnu l’acquisition par le groupe de la société sucrière de Silésie (280 000 tonnes de quotas et 9 usines) et Saint-Louis Sucre a à l’inverse cédé sa part de 14,2 % dans le groupe espagnol Ebro Puleva.

Au cours de cette dernière année, Saint Louis Sucre a par ailleurs accentué ses efforts pour mieux répondre à la demande du client en créant un service central de la qualité, une direction de la mise en marché et en obtenant la certification Iso 9001. Décidé à progresser sur le marché de l’allégé, Saint Louis Sucre a élargi sa gamme Tutti free avec un étui nomade contenant des petits morceaux 75 % moins caloriques que les morceaux classiques. Le groupe lance, à présent, une nouvelle marque Volucello de petits morceaux irréguliers blancs et propose au rayon sucre, un sucrier de berlingots aux couleurs très colorées.

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