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Rungis : l'import-export a le vent en poupe

Avec plus de 7 milliards d'euros en 2004, le chiffre d'affaires des entreprises de Rungis affiche une bonne stabilité.

La Semmaris vient de sortir son enquête annuelle sur le chiffre d'affaire 2004 du marché. Pour cela, chaque entreprise a reçu un questionnaire personnalisé comportant ses coordonnées et des questions spécifiques à son activité. Pour l'analyse, référence est faite uniquement au CA total des entreprises ayant leur siège social sur le Min et y exerçant l'essentiel de leur activité. Pour les entreprises autres, seul le CA des établissements sur le Min a été retenu.

Sur un montant de 7 milliards d’euros toutes activités comprises (restauration, banques...), la fonction grossiste a représenté 71% du CA global du marché en 2004, suivi par les courtage et l'import-export à 17% et le transport avec 6%, les producteurs ne dépassant pas l'unité, et chez qui est enregistrée le plus important recul par rapport à 2003.

Un des points marquants des chiffres est la bonne forme affichée par les courtiers, importateurs et exportateurs à Rungis qui progressent de plus de 3%, à 1,17 milliard d’euros. Selon les secteurs, la progression évolue : elle est très forte pour les produits de la mer (10%) où les entreprises sont souvent spécialisées sur tel ou tel produit, dans une filière où la ressource peut varier très fortement ; elle est aussi forte pour les fruits et légumes et les produits alimentaires divers (8,4% et 6,8%) mais en retrait pour les produits laitiers et les produits carnés. Cependant, les positions des grossistes demeurent fermes. C'est particulièrement vrai pour le secteur des produits carnés : les viandes (1,9%), les volailles et gibiers (2,5%) et la triperie (15%), tirée par les produits haut de gamme, affichent de belles performances, le porc étant en retrait (-1,9%).

En chiffre d'affaires, le secteur suit celui des fruits et légumes (2,25%) pour sa part en recul. Si les grossistes évoluent moins que les importateurs, ils demeurent les moteurs du marché, le rapport entre les deux fonctions étant environ de 1 à 4 en chiffres d'affaires. Cependant, ce phénomène souligne une évolution d'un marché purement physique vers d'autres activités commerciales.

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