Rungis : les tonnages bruts sont reconduits en 2004
Les tonnages bruts déclarés par les grossistes de Rungis pour 2004 ne supposent rien sur l’activité des entreprises pour lesquelles il faut encore attendre les chiffres d’affaires. Néanmoins, ces chiffres peuvent être un indicateur des flux passant par le grand marché de gros parisien. L’année écoulée a montré une très grande stabilité dans les quantités commercialisées, et cela dans l’ensemble des grands secteurs alimentaires.
L’équilibre est aussi bien pour les produits carnés (voir encadré) que les produits laitiers et avicoles. Le secteur traiteur a en revanche un peu reculé à 98 000 tonnes, avec la charcuterie-salaisons à 6 500 tonnes.
Les fromages font preuve d’un calme plat avec un tonnage reconduit en 2004 (26 800 tonnes). Dans cet ensemble, on pourra néanmoins remarquer les modestes progressions des pâtes molles et des fromages de chèvre.
Autrement, les produits lactés se maintiennent (le lait représente toujours 15 000 tonnes) alors que les œufs sont en retrait (23 000 t contre 25 000). Les produits de la marée, activité fluctuante par nature, offrent aussi un panorama globalement équilibré à 70 000 tonnes. Bars, dorades, sardines et soles ne montrent pas de changements notables, alors que les produits d’eau douce sont un peu plus chahutés. Les coquilles St-Jacques progressent (3 370 t) et les huîtres soulignent le retour, certes modeste, des variétés plates (dépassant les 100 tonnes en 2004). En crustacés, on note un peu plus de homards et un peu moins de langoustines, alors que l’origine tropicale domine toujours le marché de la crevette. En fruits et légumes, le tonnage brut reste stable à 917 000 tonnes, dans lequel on notera en autres la progression des tomates (surtout à cause de l’importation).