Rungis : le pavillon de la volaille déménage
Le V1G est mort, vive le VG1 ! Retardée de trois semaines, l’ouverture du nouveau pavillon de la volaille et du gibier sur le Min de Rungis aura bien lieu le mardi 5 avril. Une semaine plus tôt, les grossistes terminaient d’aménager leurs magasins. Le café Saint Hubert, refait en style rétro, se préparait à servir son premier expresso.
Cet emménagement dans un bâtiment aux nouvelles normes environnementales et sanitaires, ouvrant au numéro d’agrément européen, représente un nouveau départ pour les grossistes. La chaîne du froid, les capacités de stockage et la fluidité logistique promettent de nouveaux développements : croissance des clientèles d’artisans, développement des collectivités et grands comptes, livraisons en A pour A, préparations de commandes, export, etc. Le nouveau pavillon de la volaille, « débouché incontournable pour les fournisseurs » selon la Semmaris, conforte aussi le marché d’intérêt national dans sa position de « plateforme incontournable des échanges européens de produits frais ». Rungis ne demande qu’à augmenter son volume traité : 86 354 tonnes de volailles en 2010 (contre 84 529 t en 2009 et 89 264 t en 2008). Huit groupes seront à l’œuvre sous le nouveau pavillon. Ils étaient dix-huit à se partager l’ancien carreau il y a dix ans. « Le déménagement a accentué la concentration », reconnaît Marc Spielrein, PDG de la Semmaris. En se regroupant, tous ont trouvé une solution pour intégrer le nouvel espace à l’exception de Félix Fort, en procès contre la Semmaris.