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Restauration : Pizza Pino se restructure

Pino en 2003 après plusieurs années de crise, Jean-Michel Texier a eu la charge d’assainir la situation financière du groupe mais aussi d’apporter un second souffle à l’enseigne. Tour d’horizon de la nouvelle stratégie et des perspectives de développement.

Les Marchés : Depuis 98, date de rachat de l’enseigne par le groupe Astrog, Pizza Pino se restructure. Quelle est sa situation aujourd’hui ?

Jean-Michel Texier : Nous avons complètement assaini la situation du groupe en fermant les restaurants déficitaires et en nous séparant de nos franchisés. Nous comptons aujourd’hui sept établissements, dont un à Lyon, qui servent chaque jour 5400 repas. Ils consomment quotidiennement 135 Kg de fruits frais, 500 Kg de légumes frais, 425 Kg de viande, 85 Kg de poisson et 600 Kg de mozzarella et de fromage. Ces restaurants sont tous bénéficiaires. Le groupe Pizza Pino compte plus de 400 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 31 M€. La dette du groupe, qui s’élève toujours à 15M€, courre jusqu’en 2009.

LM : Quels sont maintenant vos perspectives de développement ?

J.-M. T.: Notre priorité est d’asseoir notre position. Pour cela, nous avons mis en oeuvre plusieurs chantiers dont la rénovation complète de notre parc. Pizza Pino Champs Elysées a bénéficié, en 2004, d’un investissement de 2,7 M€ pour sa rénovation et son agrandissement. Le restaurant de Vélizy a été agrandi en 2004. L’établissement lyonnais est en cours de rénovation (budget : 1,3M€). Et, le plan prévoit de restaurer le restaurant de Montparnasse en 2006 et celui de Saint-Quentin- en-Yvelines en 2007. Le second levier de croissance est l’amélioration de la qualité. Dans cette perspective, nous avons mis au point un système de contrôle et d’amélioration de la qualité en continue sur cinq points : environnement extérieur, environnement intérieur, accueil clients, service et qualité des produits. Les résultats sont d’ores et déjà prometteurs puisque dans les premiers magasins à employer cette méthode, nous avons noté une augmentation du panier moyen de 1 €. 

LM : Abandonnez-vous définitivement le développement en franchise ?

J.-M. T. : Notre préoccupation, jusqu’à présent, était de nous restructurer et d’asseoir note position en homogénéisant le groupe. Cette période devrait encore durer quelques mois. Nous étudierons la possibilité d’un développement en franchise et prendront une décision sur cette option à la fin de cette année. 

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