Restauration : mieux pour les salaires, mais pas pour les prix
Un accord salarial qualifié d’« historique » par Bercy, mais des additions qui n’ont pas baissé autant que prévu et recommencent même à augmenter. Six mois après la mise en place de la TVA à 5,5 % dans la restauration, le bilan reste très mitigé. Le « Contrat d’avenir » entre les restaurateurs et le gouvernement « est sur de bons rails », a dit Hervé Novelli à l’issue d’une rencontre avec la profession. Le secrétaire d’Etat au Commerce a mis en avant l’accord salarial signé par les cinq syndicats de salariés et trois des cinq organisations patronales. Un accord qui va coûter, selon Bercy, 1 Md aux restaurateurs, soit « la moitié » des gains qu’ils ont enregistrés avec la baisse de la TVA. Il doit permettre d’augmenter les salaires des employés, de leur donner deux jours de congés supplémentaires, de leur verser une prime chaque année et de créer une mutuelle de santé. Deux organisations patronales, le GNC et l’Umih, la plus importante du secteur, ont refusé de signer le texte. Celui-ci ne concerne pas en outre la restauration rapide. D’après l’Insee, les additions ont très légèrement remonté en octobre (+0,1 %) et en novembre (+0,1 %).