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Renforcé, le CNA va aussi devoir agir plus vite

La lettre de mission adressée par Bruno Le Maire au CNA lui offre un rôle élargi mais lui impose d’adopter un rythme de travail soutenu pour participer au débat parlementaire.
Lors de sa séance plénière décentralisée à Montpellier, mardi 12 janvier, le Conseil national de l’alimentation (CNA) s’est engagé dans cinq nouveaux groupes de travail directement liés aux activités de réglementation. Premier mandat, somme toute assez classique, « les produits issus de l’agriculture biologique face aux engagements du Grenelle de l’environnement », dont le rapporteur sera Egizio Valceschini (chargé de mission Europe à l’Inra).
Mais, nouveauté, la lettre de mission adressée par Bruno Le Maire au CNA comme « élément clé de la gouvernance de la politique de l’alimentation » reprend les points cités dans l’article 1 du projet de loi de modernisation agricole. Et lui impose des délais auxquels le conseil n’est pas habitué afin d’alimenter le débat parlementaire : installation le 22 janvier, rapport d’étape le 30 mars, finalisation de l’avis en mai…
Pour prendre en charge les 9 points de la lettre de mission (de l’alimentation des populations défavorisées à la valorisation du patrimoine gastronomique), le CNA s’organise en quatre groupes de travail, présidés respectivement par Bertrand Hervieu (souveraineté, indépendance alimentaire et qualité sanitaire), Éric Briat de l’Institut national de la consommation (éduquer, informer et agir sur la demande), Pierre Combris de l’Inra (amélioration de l’offre, durabilité, qualité des produits de l’agroalimentaire) et Henri Charvet, président d’Eurotoque (patrimoine culinaire).

Difficile d’être tout le temps présent
« C’est la première fois que le gouvernement pense au CNA pour son expertise et son habitude de dialogue au sein des différents collèges. Le délai est très court, c’est vrai. Mais si les orientations que nous recommanderons sont acceptées par le gouvernement, alors le CNA jouera un véritable rôle de parlement de l’alimentation » estime Bernard Vallat, son nouveau président. Ce rythme pose néanmoins la question des moyens nécessaires à la présence des différents collèges dans les groupes de travail. Ceux des salariés et des consommateurs peinent déjà à y assurer une présence régulière.
Rédaction Réussir

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