Recul estival de la consommation des viandes
Un « effet saisonnalité » plus important qu’auparavant, conjugué à une forte hausse des prix dans les étals, entraîne un recul estival de la consommation des viandes, selon l’Ofival. Sur la base des données fournies par le panel Secodip entre le 14 juin et le 8 août, l’Office des viandes observe une chute de -8 % en volume des achats de viande par les ménages au cours de l’été 2003, par rapport l’été « normal » de 2002. La liste des viandes en recul est la suivante : bœuf à griller et à rôtir (-9 %), bœuf à bouillir et à braiser (-24 %), veau (-11 %), viande ovine (-22 %), porc frais (-12 %), volailles (-7 %), jambon cuit (-4 %), jambon sec (-9 %). Au sein de la catégorie « volailles », la baisse de la consommation n’épargne ni la dinde (-15 %), ni le canard (-10 %) ni la pintade (-7 %). Un certain nombre de produits élaborés tirent cependant leur épingle du jeu : la consommation de viande hachée de bœuf (+8 %), le haché frais (+14 %), et les produits élaborés à base de volaille (+30 %). Les achats de découpes de poulets (+2 %).