Rebond des cours dans un marché plus animé
Le marché céréalier se raffermit sur Euronext comme sur le physique avec une demande en blé meunier 76/220/11, en rapproché, pour des couvertures de la meunerie qui complète ses approvisionnements immédiats par des achats dans l’UE (Allemagne, Grande-Bretagne). Les primes sont montées à 4,50 euros rendu Rouen et 6 euros rendu Dunkerque. En dehors de cette demande intérieure, les volumes d’affaires sont réduits autant que les chargements en portuaires. L’Égypte a acheté roumain et russe, et l’on ignore si l’Algérie, qui est pratiquement le seul pays tiers à charger à Rouen, s’est tournée vers du blé français dans son dernier appel d’offres. Il y a eu un important volume d’orge traité sur La Pallice, tandis que Bretons et Vendéens sont aux achats sur des bases de primes passées de -25 à -23 euros. Les FAB sont aussi aux achats pour du maïs sur la base de 153/154 euros départ E et L. À noter une demande par camion de la part du Nord communautaire. Le blé dur est en hausse à 250 euros rendu Port La Nouvelle, en raison du manque d’offres en blé de qualité. La tension se confirme en colza, dont les prix sont tirés par le soja, le canola, l’huile, le pétrole et la demande. L’arrivée de la pluie rassure, permettant de rattraper le retard des semis : 23 % pour le blé au 10 octobre contre 34 % l’an dernier. La récolte de maïs atteint, selon Céré’Obs, 23 % contre 33 %.