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Raffermissement conjoncturel après le repli

Les fondamentaux du marché céréalier demeurent lourds, mais quelques éléments conjoncturels positifs ont permis aux prix de se ressaisir à Chicago, Euronext et sur le marché français, après le gros repli de la semaine dernière.

Le rapport du CIC publié le 19 novembre, réduit de 3 millions de tonnes (Mt) les estimations de récolte mondiale de céréales par rapport à celles d'octobre, à 1,996 Mt. Cette correction est essentiellement imputable au maïs dont la production mondiale est ramenée de 970 à 967 Mt, mais les stocks de report sont reconduits pour le maïs, à 200 Mt, et ajustés en baisse de 1 Mt pour le blé, à 208 Mt. Les fondamentaux ne sont donc pas bouleversés, simplement confirmés dans leur lourdeur. Le CIC note par ailleurs le bon déroulement des emblavements en céréales d'hiver dans l'hémisphère Nord considérant que les surfaces ne devraient se réduire que de 1 % par rapport à l'actuelle campagne qui continue d'avancer dans un contexte d'abondance d'offres. Les modifications d'orientation de tendances et/ou les fluctuations de prix sont donc maintenant plus liées à la conjoncture qu'à la spéculation météorologique, par exemple. Ainsi, le raffermissement perçu en ce début de semaine 48 a-t-il, entre autres, pour origine le raccourcisse-ment de la semaine commerciale à Chicago (Thanksgiving day) et a incité les fonds à se couvrir à court terme. C'est donc avant tout un rebond technique. En ce qui concerne le marché européen, français en particulier, il continue de bénéficier d'un euro bas, à 1,06 dollar et d'un taux de fret plus avantageux, laissant espérer une amélioration du courant d'exportation dans les prochaines semaines.

Les opérateurs comptent aussi sur un élargissement des débouchés vers le grand large pour renforcer les courants traditionnels. Les prix du blé sur Euronext comme sur le physique ont profité de ces facteurs plus positifs qui ne doivent cependant pas cacher l'importance des offres à dégager. L'orge, dorénavant privée de la clientèle exclusive chinoise et après avoir encaissé un coup de baisse subséquent, se stabilise avec l'espoir de nouveaux marchés, plus proches ; à surveiller notamment les prochains appels d'offres algériens et jordaniens. D'ores et déjà, les embarquements font apparaître une diversification des destinations.

Maïs : les importations communautaires importantes

Les récoltes françaises de maïs se sont achevées dans de bonnes conditions, mais sans autoriser pour autant une révision du volume de production que la dernière estimation du ministère de l'Agriculture fixe à 13,15 Mt. Les importations communautaires restent importantes pour équilibrer le marché, et même si le taux de l'euro donne de la compétitivité au maïs français, c'est surtout le débouché intérieur qui anime les transactions, actuellement.

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