Aller au contenu principal

Prudence sur l’équarrissage

Des interrogations de dernière minute sur la réforme du financement du SPE ont imposé le report du 1er au 12 janvier de l’entrée en application de la taxe d’équarrissage sur les abattages et du « devoir d’information » que ceux-ci inscriront en pied de facture. Laissant s’exprimer son « optimisme éternel », Denis Sibille pensait, hier en début de matinée, que la question serait réglée le soir même, à l’issue d’une journée marathon de concertations entre les divers maillons de la filière viande. Il venait de s’assurer, la veille, que les distributeurs demeuraient bien disposés à accepter un pied de facture. « Il ne faudrait pas que le temps supplémentaire accordé aux discussions incite les différents protagonistes à repartir dans tous les sens », conjurait-il, soucieux de préserver un consensus trouvé avec l’aval des ministères de l’Agriculture et de la Consommation. À ce titre, il recommandait de « faire attention » aux coûts reportés en pied de facture. Le projet de décret concerne l’élimination des déchets à haut risque. « Si l’application n’est pas en phase, les opérateurs prennent un risque d’être soupçonnés d’entente », songeait-il, concluant : « on ne risque rien si on colle au décret, ou bien l’administration a travaillé avec légèreté ».

Denis Sibille a par ailleurs estimé qu’il « n’est pas raisonnable de faire peser sur la consommation française la charge de la taxe sur la viande exportée», reconnaissant le problème qui se pose aux filières avicole et porcine. La consommation de viande bovine ne devrait selon lui pas trop souffrir de la taxe d’équarrissage. Misant sur une nouvelle diminution de la charge tests ESB, Denis Sibille analyse qu’«on reviendrait au même montant que le seul coût des tests en 2000 ».

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio