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Produits traiteur : LDC croque Agis

Denis Lambert, p-dg de LDC, était tout sourire hier à l’occasion de la présentation des résultats annuels de son groupe. Et pour cause, après une période chahutée par les difficultés rencontrées sur la Pologne (son premier marché à l’export), le spécialiste européen du frais affiche de bons résultats sur toutes ses activités avec un CA de 1,548 Md d’Eur en hausse de 3,5 % par rapport à l’exercice précédent. En prime, Denis Lambert a annoncé l’acquisition intervenue mardi soir de 100 % de la société Agis (44 M Eur de CA et 355 salariés), spécialiste des plats cuisinés -marque Bernard Loiseau- et des produits ethniques -marque Tradition d’Asie-.

Une bonne nouvelle qui va permettre à LDC « d’avoir une nouvelle dimension sur le traiteur », affirme Denis Lambert. Cette opération devrait hisser LDC à la 3e place des industriels français du traiteur (avec un chiffre d’affaires de 184 M Eur) derrière Fleury Michon (254 M Eur pour l’activité traiteur) et Sodebo (397 M Eur). Agis, qui reste piloté par son président fondateur Yves Bayon de Noyer, devrait dynamiser les deux seules activités de LDC qui enregistrent encore une croissance inférieure au marché : les plats cuisinés (CA de 26 M Eur à +5,5 %, contre +7,6 % sur le marché) et les produits ethniques, avec sa marque Chip-Long (CA de 11,7 M Eur à +2 % contre +6,5 %). « Nous allons devenir leader en France en produits ethniques (ndlr : devant Luang) et n° 4 en France en plats cuisinés», se réjouit Denis Lambert. Outre le fait d’obtenir une taille critique, l’achat d’Agis apporte aussi à LDC deux atouts importants : une usine récente de 9000 m2 aux normes IFS et la marque Bernard Loiseau, dotée d’une très bonne image auprès des consommateurs, dont la progression est estimée à +20 % en 2005. Sur cette activité, Denis Lambert annonce déjà qu’il « n’a rien prévu de changer».

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, LDC a hier confirmé que la consommation de volaille reprenait. En revanche, cette reprise s’accompagne d’une baisse des prix avec le développement des 1er prix en GMS. Après une hausse de 2,5 % en valeur en 2004-2005, le groupe mise, pour le pôle volaille, sur un résultat d’exploitation en léger retrait pour l’exercice en cours.

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