Produits de la mer : « Ma Criée au Canada », troisième édition
La chaîne de restaurants la Criée et l’ambassade du Canada en France lançaient mardi 28 novembre la troisième édition de « Ma criée au Canada », une opération dédiée à la promotion des produits de la mer canadiens dans les 33 établissements du groupe. Du samedi 2 décembre 2006 au dimanche 7 janvier 2007, les clients de ces restaurants, spécialisés dans les produits de la mer, pourront déguster des plats canadiens à base de homard et de noix de Saint-Jacques, accompagnés de desserts et de vin canadiens. Le plan de communication comprend également la mise en jeu de voyages au Canada, et la diffusion de spots publicitaires sur les écrans des restaurants. Plus de 200 000 couverts avaient été servis dans les restaurants « La Criée » lors de la précédente édition en 2005-2006, et les organisateurs espèrent une hausse de 10 % de la fréquentation cette année. « Les produits de la mer représentent deux tiers des exportations alimentaires du Canada vers la France, essentiellement des homards et des coquilles Saint-Jacques » explique Yannick Dheilly, délégué commercial auprès de l’ambassade du Canada à Paris.
Les moules, un marché d’avenir
Les huîtres sont peu concernées car la France reste un des principaux producteurs, mais les moules canadiennes pourraient, elles, se faire de plus en plus présentes sur les tables françaises à l’avenir. Suite à la baisse de la production néerlandaise, le Canada a déjà vu ses ventes de moules augmenter en Belgique et en Allemagne, des marchés qui représentent un débouché important pour les mollusques de gros calibre. Avec 58 millions de dollars canadiens en 2005 (près de 45 millions d’euros), les produits de la mer sont en tête des échanges alimentaires entre les deux pays, devant les produits carnés, les légumes et les fruits. Les crustacés représentent à eux seuls une valeur de 15 millions d’euros, faisant jeu égal avec les produits de la mer transformés. Pour l’ensemble des productions agroalimentaires, les exportations canadiennes vers la France se montaient à 90 millions d’euros, en 2005, soit plus de la moitié des exportations totales (170 millions d’euros).