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Prestor veut investir plus dans l’industrie porcine

Le groupement porcin finistérien n’écarte pas l’idée d’accueillir d’autres partenaires.

Il y a six ans, le groupement de production de porcs Prestor (Kersaint-Plabennec, Finistère) avait surpris beaucoup de monde en reprenant 35 % du capital de l’abattoir-découpe Gad (Lampaul-Guimiliau, Finistère). L’opération effectuée en LBO (Leverage Buy out) avec le dirigeant Loïc Gad (35 % également) et les partenaires financiers Sofipar et Unigrains (15 % chacun) s’avère, aujourd’hui, une parfaite réussite sur le plan financier, a indiqué, mercredi, le président de Prestor, Guillaume Roué. Les 5 millions d’euros engagés en 2001 par Prestor, 5 e groupement français, devraient redonner « 3 à 4 fois plus l’année prochaine à l’issue de la première phase du LBO, même s’il convient d’être prudent sur les chiffres », souligné M.Roué, par ailleurs président d’Inaporc.

Redistribution du résultat

Prestor réfléchit d’ores et déjà à l’usage qu’il fera de cette enveloppe. Son président n’écarte pas l’idée de s’engager plus fortement dans l’industrie, tout en signalant que la table peut accueillir d’autres partenaires. La société Gad abat près de 30 000 porcs par semaine et occupe, par une gamme très diversifiée, « de solides positions en GMS », selon Guillaume Roué.

Conscient que la flambée des coûts alimentaires, depuis le dernier trimestre 2006 efface peu à peu les gains de l’année, Prestor a décidé de redistribuer la moitié de son résultat net -1 million sur un CA de 190- aux 370 exploitations adhérentes sous la forme de parts sociales d’épargne.

Une baisse de 30 à 40 % de la marge de gestion (1 euro par porc en moyenne) va, en plus, être accordée à l’éleveur. Reste plusieurs inconnues : la voie choisie par les 70 exploitations de Prestor situées dans les bassins versants en contentieux avec l’Europe au sujet de la qualité de l’eau (investir plus dans le traitement ou réduire la production ?) ; et la question soulevée par le renouvellement des générations.

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