Pourquoi Race à viande ne marche pas
« La notion de race à viande, nous l'avons positionnée comme une signature, qui se rapproche plus de l'étiquetage que d'une marque », explique Louis Orenga, directeur du Centre d'information des viandes (CIV), cité dans le magazine Alliances de la coopérative Sicarev. Pour installer une marque, le « ticket d'entrée » sur le plan publicitaire est coûteux : « au minimum 2 millions d'euros pour toucher 25 % des consommateurs. Et vous n'en aurez touché que 25 % !…», insiste-t-il. « L'argent, on ne l'a pas ». S'ajoute à cela que le cahier des charges est « beaucoup trop lourd », d'après lui. Enfin, Race à viande s'ajoute à une liste déjà longue de signes et identifiants. « Les distributeurs finissent par dire : ras-le-bol des races à viandes, je n'en veux pas ! »