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Pour son édition 2008, le salon de l'agriculture se met au vert

Du 23 février au 2 mars, le 45 salon international de l'agriculture laissera une grande place aux problématiques environnementales.

Souvent montrés du doigt à l’occasion du Grenelle de l’environnement, les agriculteurs comptent sur le SIA 2008 pour rétablir quelques vérités auprès du public parisien. Pour cette 45 e édition les organisateurs ont retenu comme axe majeur de communication : « l’agriculture au cœur de la vie ». Alimentation, environnement et territoire, débouchés non alimentaires, trois défis pour l’agriculture de demain qui seront mis en avant dans les allées du salon du samedi 23 février au dimanche 2 mars prochains.

La problématique environnementale fait ainsi son entrée sur les stands terre d’élevage et planète viande au Hall 1. A travers un espace nature, le centre d’information des viandes (CIV) compte par exemple répondre à la campagne de publicité menée par l’Iata, fédération des avionneurs, qui pointait du doigt le CO 2 émis par les vaches pour relativiser la contribution de 2 % du transport aérien aux émissions globales (lire LM du 19/11). « C’est une publicité comparative mensongère. On ne peut pas comparer les bovins uniquement à l’énergie du transport aérien. Et il s’agit d’un discours mondialiste qui ne correspond pas à la France », dénonce Louis Orenga, directeur du CIV. Au salon, des professionnels vont s’attacher à rappeler aux visiteurs le contexte français et son système herbager, sans oublier de repréciser que la viande qu’ils consomment provient aussi en grande partie des élevages laitiers.

Les OGM se font discrets

L’aspect environnemental sera également présent au sein de l’odyssée végétale (hall 2.2) espace regroupant les filières végétales. Proléa y présentera les différents débouchés des oléo-protéagineux (dont les biocarburants et la chimie verte) et mettra l’accent sur la production durable des biocarburants. La charte de progrès des biocarburants diester qui s’attache notamment à améliorer le bilan énergétique de la filière sera expliquée au public. Du côté du GNIS, contrairement à d’autres années, les biotechnologies ne seront pas mises en avant. Les visiteurs pourront bien sûr aborder la question des OGM mais surtout en dialoguant avec les agriculteurs présents sur un espace de 500 m 2 où seront reproduits des champs cultivés à différents stades végétatifs.

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