Pour produire plus, les céréaliers réclament la levée des entraves
Les dirigeants d’Orama, section des grandes cultures (blé, maïs, oléoprotéagineux) de la FNSEA, ont exposé hier à la presse leurs espoirs en matière de politique agricole commune et de dispositions nationales. Président d’Orama et des producteurs de blé, Philippe Pinta, a plaidé pour une participation active de la France à l’objectif de sécurité alimentaire énoncé par le G20 agricole. Voyant que le gouvernement « incite plutôt les autres pays à produire plus » et verse dans la « communication environnementaliste », il a posé la conviction d’Orama selon laquelle il faut « d’abord produire plus là où on sait le faire, parce que la situation demande une réponse rapide ». Christophe Terrain, vice-président d’Orama et président des producteurs de maïs, a de son côté regretté que le gouvernement ne sache rebondir sur la décision d’arbitrage bruxellois (de la Cour de justice européenne : ndlr) à l’égard du moratoire français sur la culture du maïs MON 810 pour « reprendre le dossier (…) de façon ordonnée ».
Orama réclamera au Sommet du végétal la semaine prochaine à Dijon la levée des entraves réglementaires et administratives à la production et au stockage, l’infléchissement du projet de Pac en faveur des céréales et des mécanismes d’intervention plus ambitieux qu’énoncés actuellement afin de stabiliser les prix.