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Pour Noël 2011, Labeyrie mise sur le naturel et le local

Après de bonnes performances en 2010, la marque étend sa gamme « petits producteurs », lance un foie gras au naturel et propose un saumon fumé 100 % français.

Labeyrie se porte bien. Après avoir enregistré une progression à deux chiffres de ses ventes l’an passé, le joyau du groupe Alfesca, désormais entre les mains de Lur Berri, connaît un bon début d’année 2011. Entre 2009 et 2010, les ventes de la marque ont progressé de 15,8 % en saumon fumé pour atteindre 3 217 tonnes et de 19,1 % en foie gras, à 928 tonnes. Et sur les quatre premiers mois de l’année, la marque a encore gagné des parts de marché en volume sur les deux segments. Ces bonnes performances enregistrées sur un marché en croissance (de 2,1 % en volume pour le saumon sur les quatre premiers mois de l’année et de 7,6 % pour le foie gras) s’expliquent par le succès des récentes innovations du groupe. En foie gras, la gamme « petits producteurs » a enregistré dès sa première année de lancement en frais des ventes d’un volume de 32 tonnes. Résultat : elle sera déclinée au rayon épicerie dès le mois d’octobre. En novembre, Labeyrie lancera aussi le premier foie gras au naturel du marché (98,5 % de foie gras, 1,2 % de sel, 0,3 % de poivre noir et « rien d’autre », assure l’industriel). Apparemment évidente, cette innovation a demandé de nombreux travaux de recherche et développement. La marque en espère de bonnes retombées, au vu des résultats enregistrés sur le saumon au naturel lancé l’an passé. « Les rotations du saumon au naturel sont en progression de 22 % depuis le lancement. Les performances dépassent l’ambition du projet. Cela correspond à 6 % des volumes de saumon fumé Labeyrie sur la même période », confie Julie Bernadet, directrice marketing de Labeyrie. Pour cette fin d’année 2011, l’industriel valorise le local sur ce segment, en lançant un saumon fumé de France (NDLR : la marque commercialise déjà une truite de France). L’industriel a passé des contrats avec une petite ferme aquacole du Cotentin et mise sur un volume de 25 tonnes pour Noël prochain.

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