Poule de réforme : peu d’offre, peu de demande
Les réformes de poules pondeuses commençaient à être plus limitées la semaine dernière, pour autant ce ralentissement de l’offre ne s’est pas traduit par des hausses de cours, malgré les espoirs de l’amont. Les abattoirs restaient contraints par des prix de la viande très tendus à l’export. Si les stocks ont commencé à être moins pesants, c’est au prix d’importantes concessions tarifaires. Vers le Bénin, les échanges étaient assez réguliers, à des prix bas. La réouverture du Togo se confirmait mais les volumes concernés restaient limités. Le Congo maintenait en revanche ses frontières fermées. Vers l’Afrique du Sud, les opérateurs se montrent pessimistes et ne croient pas à une régionalisation des échanges. Le marché ne rouvrirait alors que début mai si aucun cas d’influenza aviaire n’est recensé dans l’Hexagone d’ici là.
En poules de reproduction, l’activité était régulière et a encore bénéficié d’un marché du frais assez tonique.