Poule de réforme : aucune évolution
Sans surprise, le marasme s’est poursuivi la semaine dernière pour les poules de réforme, qu’elles soient de batterie ou de reproduction. En cause, une offre qui ne désemplissait pas alors que les besoins d’abattage étaient moindres, concentrés dans les mains de quelques outils seulement et sous le joug d’un manque chronique de débouché. Le marché export s’enlise, tandis que le commerce du frais peine à s’animer, freiné par une météo encore trop clémente. La grande majorité des poules n’a toujours aucune valeur et les coûts de transport restent supportés par les éleveurs. A noter que quelques rares lots, souvent de petite taille, arrivent à s’écouler à quelques centimes, tantôt à l’export, tantôt vers de petits abattoirs français dont le regain d’intérêt saisonnier pour la poule commence à se dessiner.