Porcs : l’Europe entre maintien et repli
Porcs : La tendance reste stable à baissière à travers l’Union européenne. L’Allemagne et une partie de ses proches voisins (Belgique et Pays-Bas) ont reconduit leurs références tarifaires, dans un contexte de marché proche de l’équilibre. Les disponibilités étaient assez larges en raison de l’atonie du commerce pendant les fêtes de fin d’année, mais en parallèle, la demande en viande s’est réveillée, tout comme les besoins des outils d’abattage.
Difficile néanmoins de dire si ce statu quo est en mesure de se prolonger. Les réassorts du début de mois sont terminés et tout le monde attend de mieux connaître la tenue de la consommation communautaire et surtout, des besoins pays tiers, des plus incertains du fait de l’embargo russe qui se prolonge. En abaissant son prix d’acompte pour cette semaine de 4,1 centimes, le Danemark semble d’ailleurs miser sur un commerce peu soutenu et des prix sous pression à court terme. La faiblesse de l’euro et une présence encore modérée des viandes nord américaines sont toutefois des paramètres favorables aux exportations de l’Union européenne.
Porcelets : Peu de changements la semaine dernière. Si l’offre est mesurée, le manque de tenue des cours des porcs charcutiers continue de freiner le commerce des porcelets.
A noter qu’aux Pays-Bas, les prix restent stables pour la sixième semaine consécutive, à des niveaux toutefois relativement bas. Des niveaux de prix qui sont néanmoins propices aux exportations. Les opérateurs néerlandais espèrent d’ailleurs un rapide retour aux achats de l’Espagne et de l’Italie.