Porcs : envol des prix nord européens
Porcs : Toute l’Europe (ou presque) prend son envol. En cause, une offre bien inférieure aux besoins pourtant modérés du moment. La semaine dernière, la demande est restée limitée par l’absence de reprise de l’activité avec la Russie et les perturbations commerciales rencontrées par la Pologne. Seul le marché communautaire s’est avéré régulier à plus soutenu. En parallèle, la faiblesse de l’offre s’est intensifiée, en particulier dans le nord de l’Union. Un mouvement qui semble avoir été accentué, en Allemagne, par une petite rétention des volumes de la part des éleveurs, qui souhaitent redresser leur prix de vente pour retrouver des niveaux plus raisonnables. Conséquence, l’Allemagne a augmenté son prix AutoFom de 13 centimes vendredi, entraînant dans son sillage les cours belges (+10 centimes) et néerlandais (+10 à +13 centimes). De son côté, le Danemark a revu en hausse de 2,7 centimes son prix d’acompte pour cette semaine. Ces augmentations confortent la récente hausse du prix de base français et laissent entrevoir de nouvelles progressions tarifaires ces prochains jours à Plérin. Reste à savoir si l’abattage découpe est en mesure de gérer cette flambée. Et ce d’autant que la revalorisation de l’ensemble de la carcasse demeure délicate.
Porcelets : La semaine dernière, le marché européen du porcelet a été partagé entre les difficultés commerciales vers la Pologne, une demande des engraisseurs toujours prudente faute de lisibilité quant à l’orientation du commerce de porc charcutier à moyen terme et des disponibilités limitées. Un contexte qui s’est traduit par des prix stables à haussiers. Une augmentation plus franche des tarifs n’est pas à exclure à court terme, suite au récent envol des cours des porcs charcutiers.