Porcs : aucune amélioration en Europe
Porcs : Excepté en France, les semaines se suivent et se ressemblent dans l’Union européenne. D’un côté, le manque d’entrain de la demande, communautaire comme export se prolonge. De l’autre, l’offre est abondante, sous l’effet de larges stocks et d’une production qui poursuit sa croissance. En cumul sur les 31 premières semaines de l’année par rapport à la même période de 2014, les abattages se sont tassés en France (-0,33 % pour la zone Uniporc Ouest) et au Danemark (-1,08 %), selon le Marché du porc breton. Mais, en parallèle, ils sont restés soutenus en Allemagne (+2,59 %), aux Pays-Bas (+3,09 %) et ont confirmé leur “ formidable et impressionnante croissance ” en Espagne (+7,46 %).
De l’offre, peu de besoins... Et des cours toujours sous pression. En Allemagne, la baisse opérée mercredi (-1 centime) a été moins forte que ne l’avait craint une partie des opérateurs, mais de grands abattoirs continuent de pratiquer des prix inférieurs. Un manque de tenue qui s’est répercutée sur les prix belges (-1 centime). Les cours se sont également affaissés jeudi en Espagne (-0,8 centime), sous l’effet d’une météo et d’un calendrier moins propices à la consommation pour une offre stable à haussière (accélération des sorties de porcs charcutiers, selon Plérin).
Porcelets : Toujours aucune évolution sur le marché européen. Le manque de valorisation et de certitudes en porc charcutier continue de pénaliser le commerce des porcelets et de peser sur les prix, avec succès en raison d’une offre toujours suffisante pour couvrir l’ensemble des besoins.