Porc : toujours sur le chemin de la hausse
Porcs : Si les effets du « Brexit » seront à surveiller de près ces prochains mois, notamment son influence sur les exportations françaises de viande et de charcuteries, il est encore trop tôt pour que les résultats de ce vote aient d’importantes conséquences sur le marché. Pour le moment, c’est toujours la Chine qui dirige le commerce européen et pallie une consommation intérieure en demi-teinte, freinée par un soleil toujours aussi hésitant et les premiers grands départs en vacances, en particulier dans le Nord de l’UE. La baisse saisonnière de l’offre qui fait suite à une très bonne mise à jour des élevages, relève-t-on au Marché du porc breton (MPB), entraîne par ailleurs des manques de marchandises et tire les prix vers le haut. Une recherche de volumes tout particulièrement illustrée par la hausse de 9 centimes du prix payé à l’éleveur par l’abattoir Vion, « pour éviter que les porcs ne partent en Allemagne » estime-t-on au MPB.
Porcelets : La fermeté des cours des porcs charcutiers et la rapidité des enlèvements en élevage continuent de soutenir les prix des porcelets. De nouvelles plus-values ont été relevées la semaine dernière en Allemagne, aux Pays-Bas, en Espagne et en Belgique.