Porc Qualité Bresse Bourgogne en croissance
Lancée en 2000, la marque « Porc qualité Bresse Bourgogne » séduit les consommateurs. La croissance annuelle est exceptionnelle, puisqu’elle a dépassé les 50 % à la fin août et qu’elle pourrait tutoyer les 100 % d’ici la fin de l’année. En 2001, 1 263 kg de saucissons secs et 12 159 kg de viande fraîche ont été vendus. L’année suivante, 12 283 kg de saucissons secs, et 107 428 kg de viande fraîche. En 2003 : 8 592 kg de saucisson secs et 198 110 kg de viande fraîche et de janvier à août 2004, 4 033 kg de saucissons secs, et 312 497 kg de viande fraîche.
Un bilan qui conforte l’association
Des chiffres éloquents qui confortent les membres de l’association dans leur choix. Vingt-cinq structures sont regroupées au sein de Porc qualité Bresse Bourgogne. Dix fabricants d’aliments, cinq groupements de producteurs, des abattoirs et des transformateurs. « Tous les membres de la filière se sont engagés sur un cahier des charges précis, que ce soit en terme de nourriture ou bien de conditions d’élevage de l’animal » souligne Pascal Carrion, éleveur et président de l’association.
« Nous avons un potentiel de 100 000 porcs à l’année. Nos principaux partenaires pour les débouchés sont les Salaisons du Mâconnais, Charolles Viande à Paray-le-Monial et Arcadie à Montceau-les-Mines ». Sans oublier, bien sûr, l’opérateur partenaire pour la distribution, à savoir le groupe Schiever à Avallon. « C’est lui qui distribue notre viande fraîche sous la marque. Mais nous nous appuyons aussi sur un réseau de bouchers et de charcutiers qui vendent nos produits. Il est très clair que nos investissements ont payé. Les consommateurs identifient bien la marque et sont de plus en plus nombreux ». La première année, l’association avait investi 14 000 euros pour la mise en place de tous les visuels. Depuis, annuellement, elle investit 6 000 euros dans de la documentation à la disposition des ménagères. Les objectifs de l’association sont désormais de sortir des frontières naturelles de l’association qui rayonne sur la Bourgogne et sur la totalité de la Bresse. « L’étape logique serait, maintenant, de vendre nos produits en Rhône-Alpes » annonce Pascal Carrion qui reconnaît que les éleveurs n’ont encore pas touché les plus values espérées par le lancement de la marque.