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Porc : Pigalys en ordre de marche

Si l’Union est en voie de consolidation, elle s’inquiète du manque d’investissements dans la filière.

La jeune union Pigalys a conforté, en 2006, son rang de troisième structure de production porcine de France avec 1,5 million de porcs Cooperl-Hunaudaye et l’union Arca sont les deux leaders de la production porcine en France., grâce notamment aux bons cours de l’année, ont fait savoir ses dirigeants lors de leur assemblée générale, vendredi 25 mai dans le Finistère. Construite, en plusieurs étapes, depuis 2002, Pigalys regroupe quatre anciens groupements de producteurs de porcs actionnaires d’Unicopa. Les 770 adhérents de Pigalys élèvent leurs cochons adhérents basés dans le Finistère, les Côtes d’Armor et le Morbihan.

Après une période de rationalisation de ses structures, « l’union est désormais en ordre de marche » pour valoriser la production des éleveurs du Grand Ouest et optimiser la rentabilité des élevages, a souligné Fortuné Le Calvé, président de Pigalys. Services financiers, conseils techniques (bâtiment, génétique, environnement), vente d’aliments (185 000 tonnes en 2006)… Pigalys offre tout une série de services, dans le but affiché de conquérir des parts de marché et des volumes de production supplémentaires, dès 2007.

L’union bretonne rappelle également ses orientations commerciales. Pigalys est très attachée au marché du porc breton (MPB) où elle a présenté 17 % de sa production en 2006. Et elle soutient activement l’exportation de porcs vivants (3 % de sa production) pour soutenir les cours au MPB.

Cette organisation, appuyée par un plan communication en presse locale sur ses valeurs, a pour objectif de permettre à Pigalys de conquérir des parts de marché et des volumes de production. Car la concurrence inter groupements existe bel et bien. En 2006, Pigalys a perdu 3 % de ses animaux partis avec leurs éleveurs vers d’autres groupements de producteurs.

Le parc de bâtiments vieillit

Se mettre en ordre de marche, c’est aussi anticiper un avenir que les dirigeants de Pigalys ne voient pas forcément en rose. « Les maillons de l’abattage et de la découpe sont encore trop atomisés, nos produits ne sont pas assez valorisés auprès du consommateur », déplore Henri Le Gléau, vice-président de Pigalys. Fortuné Le Calvé, président de Pigalys et responsable syndical de la filière régionale porcine ajoute qu’il n’y a « plus d’installations, le parc de bâtiments vieillit, (…) les investissements par truie et par an sont tombés de 548 euros en 2001 à 178 euros en 2005 ».

A ses yeux, « tout peut aller très vite », et la Bretagne basculer dans un scénario situation à l’anglaise où la multiplication des cahiers des charges sans réelle compensation financière du consommateur a fini par étrangler les producteurs et leurs structures de production.

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