Porc : les abatteurs tirent la langue
Après une période « un peu plus favorable » en décembre et janvier, le secteur abattage découpe connaît à nouveau des difficultés, d’après le Syndicat national du commerce du porc (SNCP). Celles-ci sont d’abord liées à une demande intérieure en repli, avec un temps trop clément pour vendre correctement la gamme de produits traditionnels d’hiver, explique le SNCP. Des difficultés sont aussi rencontrées sur les marchés extérieurs, notamment avec les nouveaux entrants dans l’UE et la Russie. Le syndicat fait état d’une « concurrence très vive de nos partenaires de l’Union sur le marché des pièces, notamment celles destinées à la salaison ». Dans les offres allemandes et espagnoles figurent parfois des viandes françaises issues d’achats en vif dans le Grand Ouest. « Il faudra bien un jour que la filière s’interroge sur le fait que certains pays de l’UE qui paieraient plus chers aux éleveurs sont capables de vendre des pièces de découpe issues de ces mêmes porcs moins chers que chez nous », souligne le SNCP.