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Porc : la route vers la Russie se dégage pour la viande française

Un nouveau dispositif se met en place pour les exportations vers la Russie de viandes porcines de détail. Il prévoit un dépistage systématique des trichines et la possibilité d’autocontrôle.

Les exportations de porc français vont pouvoir reprendre normalement vers la Russie. Une solution a été trouvée avec les services vétérinaires pour les viandes destinées à la consommation en l’état. Comme nous l’annoncions dans notre édition du 3 mars, le dépistage systématique de la trichine devient nécessaire. Une note de service de la DGAL, diffusée la semaine dernière, ouvre la possibilité aux abattoirs de mettre en place des autocontrôles.

« Le nouveau dispositif répond pleinement à nos attentes, se réjouit Paul Rouche, président délégué du SNCP. Il est économiquement acceptable et surtout permet de garantir à nos clients russes, comme à nos services vétérinaires, que l’ensemble des clauses du certificat sanitaire est scrupuleusement respecté». Le syndicat s’est battu pour limiter la charge des entreprises : le nombre de prélèvements est divisé par quatre et les tests peuvent être réalisés en interne ou en externe. Pour déterminer leur choix, les abattoirs ont intérêt à saisir leur calculette. Un laboratoire extérieur facture l’analyse entre 32 et 70 euros pour 400 g, d’après l’enquête du SNCP. En interne, le coût est réduit à moins de 3 euros. « Pour un abattoir de 2 500 porcs par semaine, 6 analyses hebdomadaires sont nécessaires, note Paul Rouche. Mieux vaut dans ce cas les réaliser à l’extérieur. Un abattoir de 30 000 porcs en a 75. Il a tout intérêt à monter son propre labo».

La mise en place des autocontrôles implique une formation, programmée à la fin du mois (lire l’encadré). Au final, le marché russe des viandes de détail devrait redevenir accessible deux mois après sa fermeture.

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