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Porc : la FNP veut plus d'origine française

«On a besoin de solidarité dans la filière pour affronter la crise », a déclaré mardi le président de la Fédération nationale porcine (FNP) Jean-Michel Serres, à la sortie de son conseil d’administration. Hier, il a répété le même message lors d’une réunion de l’interprofession Inaporc. Les éleveurs souhaitent voir davantage de Viande porcine française (VPF) dans les linéaires. Pour cela, un effort est demandé aux distributeurs. Leurs MDD pèsent plus de 50 % du marché du jambon. Or, moins d’un tiers de ces marques est en VPF, selon les estimations du syndicat des abatteurs découpeurs de porc. Le problème est encore plus évident avec les premiers prix. « Je trouve incompréhensible l’attitude des salaisonniers, qui se considèrent dans un marché libre et européen. Des consignes seront données aux éleveurs, d’ici à la fin de la semaine, pour interpeller les entreprises ne jouant pas le jeu de la solidarité », a indiqué Jacques Lemaître, président de l’Institut du porc (Ifip).

Réajuster les promos

Une autre revendication de la FNP est de rendre plus attractifs les prix des fonds de rayon. Ceux des promos sont jugés trop faibles. Les distributeurs, actuellement en pleine préparation des promotions de janvier, sont donc appelés à davantage de cohérence. D’une manière plus générale, les actions visant à promouvoir la consommation de porc sont dans le collimateur de la FNP. « On ne peut pas imaginer des cotisations à Inaporc pour la promo de viande qui ne soit pas française », a lancé Jean-Michel Serres. Celui-ci ne décolère pas, lorsqu’il évoque le refus de la Commission européenne d’accorder des restitutions à l’export. « Il y a des opportunités à saisir sur le marché russe. Mais, l’euro fort et une perte de compétitivité nous pénalisent », a-t-il dit.

Sur le plan des aides, la FNP réclame un fonds d’allègement des charges d’au moins 6 à 7 millions d’euros. Un tour de table a débuté pour mettre en place début 2008 un système d’avance de trésorerie remboursable, de type Stabiporc. Une enveloppe de 120 millions d’euros, soit le double du précédent dispositif, est jugée nécessaire.

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