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Porc : Cooperl attentif à la restructuration

L’exercice 2005 s’est soldé, pour Cooperl-Hunaudaye (Côtes d’Armor) par un CA de 946,2 M EUR dont la part viande a progressé de 3,36 % en tonnage à 322 000 tonnes, et de 6 % en valeur à 584,4 millions. Les ventes à l’exportation ont encore progressé, atteignant désormais 35 % du CA viande contre 23 % il y a trois ans.

Pour autant, le résultat net du groupe (8,66 M EUR) a été inférieur à 2004 en raison de différentes charges financières et industrielles nouvelles : fin des aides Robien pour les RTT ; équarrissage, redistribution aux éleveurs… Rien d’inquiétant pour le directeur général, Jean-Claude Commault, bien au contraire. Durant cette année de consolidation des comptes des éleveurs -1206 qui ont apporté au groupe porcin 3,329 millions de cochons en 2005 (+ 2,12 %)-, a poursuivi sa politique d’investissements dans le but de réduire ses coûts.

Au total, une enveloppe de 30 M EUR a été engagée (la moitié en viande) avec notamment la mise en place début 2006, d’une nouvelle unité de désossage particulièrement automatisée. Elle a rejoint sous 10 000 m2 couverts construits en trois ans pour 25 Me une zone de production de saucisses et de produits élaborés frais. Sur la partie abattage (deux sites), Cooperl-Hunaudaye travaille à pleines capacités à Lamballe (43 000 porcs par semaine) et garde de la réserve à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), qui traite 30 000 porcs par semaine, mais en « un huit » seulement, selon Jean-Claude Commault.

Le groupe met l’accent sur les salaisons et surtout les UVCI, ces emballages qui dynamisent l’industrie de la viande, à défaut de réelles innovations en termes de produits. Cooperl-Hunaudaye a produit l’année dernière près de 20 000 t de salaisons et entre 8 000 et 10 000 t d’UVC. Il suit de près les évolutions du monde porcin français, où les restructurations guettent du fait du départ en retraite d’une génération de patrons cochonniers ; et où le niveau des exportations dans l’activité des intervenants donne pour valeur de marché de prix européen, voire mondial. Cooperl-Hunaudaye, qui fête cette année ses 40 ans, estime ne pas avoir à rougir de ses performances industrielles, eu égard aux géants du secteur en Europe.

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