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Pomona garantit cinq fruits « mûrs à point »

Depuis janvier, le grossiste propose au niveau national une offre de kiwi, poire, avocat, pêche et nectarine mûrs à points. Malgré un léger surcoût, la demande est forte.

Pour répondre à une forte demande de la restauration collective, Pomona Terre Azur a étendu depuis janvier 2007 sa démarche « fruits mûrs à point » à l’ensemble du réseau national.

19 entrepôts ont été équipés de chambres de mûrissage avec pilotage automatisé de la température et des cycles de gazage (pour un investissement de près de 2 millions d’euros). Grâce à un gros travail de sélection des produits et des variétés et à un système de certification interne indépendant des achats et de la vente, Pomona Terre Azur est capable de livrer en A pour B des produits prêts à consommer partout en France. Pour l’instant cinq fruits sont concernés : avocat (variété Hass uniquement), poire, pêche, nectarine et kiwi. La mangue et l’abricot sont en test. L’impact sur le prix représente de l’ordre de 2 à 3 centimes d’euros la portion. Un surcoût justifié par les pertes que le système engendre pour Pomona (5 % environ).

« Accepter de mûrir, c’est accepter d’en jeter », souligne Michel Sanson, directeur adjoint de Pomona TerreAzur qui évoque les longs débats internes sur la question de la responsabilité avant la prise de décision de proposer un produit garanti avec un taux de maturité Avec contrôle du taux de fermeté en entrée et sortie de mûrisserie.. Toutefois, quelques mois seulement après l’homogénéisation nationale du mûrissage, le réseau intégré de grossistes récolte déjà les fruits de ses efforts. « En mars 2007, le « Mûr à point » représentait 30 % de nos ventes d’avocats et 40 % en avril (ndlr : en mai ce chiffre devrait dépasser 50 %) », témoigne Véronique Debarge, responsable technique produits frais et légumes frais de Sodexho (selon des propos rapportés par Pomona Terre Azur).

Forte hausse des ventes de poires

A Toulouse, grâce au Mûr à point, Pomona a vendu 115 000 poires au CHU de la ville en 2006, alors que ce fruit, boudé par les patients, avait été retiré des menus deux ans plus tôt. La cuisine centrale de la ville qui avait stoppé ses achats d’avocats en 2005, également pour des questions de manque de maturité des produits, a acheté 4 tonnes d’avocats mûrs à point l’an passé.

La démarche intéresse principalement la restauration scolaire, hospitalière et les maisons de retraite. A la Sicaer/Prim’Azur, filiale située à Rungis, pionnière du système chez Pomona, le Mûr à point s’élève à 2 500 t sur les 35 000 t annuels qui passent dans l’entrepôt. Le retour client se situe en dessous des 1 %, et les progressions des ventes sont très significatives sur la poire et dans une moindre mesure l’avocat. Pomona Terre Azur compte sur cette démarche pour continuer sa progression en restauration, secteur qui absorbe à peine 10 % de la consommation totale de fruits en France. Dans un second temps « Mûr à point » pourrait être adapté aux clients de la GMS de groupe et des spécialistes.

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