Polémique à Dieppe autour d’un projet d’unité d’engrais d’origine russe
La polémique enfle à Dieppe autour d’un projet d’implantation sur le port d’une unité de conditionnement d’engrais chimiques par l’industriel russe Uralchem. Ce chimiste veut importer chaque année de Russie 240 000 t de granulés azotés qui seraient transformés en un engrais liquide et vendus aux agriculteurs du nord-ouest de la France, de Belgique, de Grande-Bretagne et d’Irlande. Ce projet soutenu par le maire PCF est contesté par la droite ainsi que par le PS et les Verts qui appartiennent à la majorité municipale. La droite estime que cette implantation empêchera la venue d’autres activités tandis que le PS s’inquiète pour l’environnement, alors que les Verts se disent opposés aux engrais chimiques qui symbolisent, à leurs yeux, « l’agriculture productiviste ». Le président de Uralchem Normandie Jacques Thyébaut assure que l’installation qui devrait coûter plus de 10 M Eur n’entraînera pas de pollution.