Plus d’interrogations que d’affaires
Le marché du blé s’est montré moins volatil que la semaine dernière et affiche une certaine fermeté sur Euronext, à contre-courant de Chicago, et sur le marché physique pour un courant d’affaires très modeste, l’activité étant surtout réservée à la surveillance de l’évolution de la moisson dans l’attente des nouvelles estimations de production du ministère de l’agriculture à paraître dans les prochains jours. L’écart actuel entre prix français et mondiaux réduit la possibilité de ventes conséquentes à l’export, d’autant que l’euro continue de se raffermir. C’est d’ailleurs la Russie qu’a retenue l’Egypte pour son appel d’offres de 60 000 t, hier. On s’interroge sur la continuation possible d’un courant d’importation ouvert par le bateau de blé roumain attendu à Dunkerque. Les prix actuels de l’orge permettent un petit courant intérieur auprès de FAB qui ne se précipitent cependant pas aux achats, tout comme pour le maïs, les vendeurs étant aussi peu empressés que les acheteurs. Le colza, bien que soutenu par la modicité de la récolte, subit la pression de la baisse du soja.