Plus d’exigences pour plus de confiance
Selon François Frette, chargé de mission à la FNICGV, « il existe une vraie confiance des consommateurs de viande halal face aux abattoirs français, peut-être car il y a justement un respect de leurs exigences ». Une impression qui peut rassurer la filière, dont les contraintes réglementaires ont été durcies depuis le 1er juillet. Selon le ministère de l’Agriculture,« pour écarter les risques d’abus dans la pratique de l’abattage sans étourdissement », les abattages rituels « font désormais l’objet d’un encadrement spécifique », via le décret et l’arrêté du 28 décembre 2011, relatifs aux conditions nécessaires aux abattoirs pour l’obtention d’une autorisation préfectorale. Outre la justification d’un niveau minimum d’hygiène, l’abattoir doit disposer d’un matériel et de méthodes de travail propices à l’immobilisation et la saignée de l’animal.