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Plus de 15 000 animaux au Marché au cadran de Mauriac


> Chaque lundi, le marché attire de nombreux acheteurs, où 15 222 animaux ont été présentés en un an.
Inauguré le 6 janvier 2014, le Marché au cadran de Mauriac se révèle être un atout majeur dans l'économie du bassin de vie. Retour sur une 1re année d'activité intense.

À l'heure de son inauguration, il divisait les esprits. D'un côté, les pessimistes manifestaient leur amertume face à un outil jugé inadéquat. À l'opposé, les optimistes prônaient l'intérêt, pour la filière bovine, mais également pour le dynamisme économique local, d'avoir à disposition une infrastructure digne de ce nom. À l'heure des premiers bilans, les chiffres sont là pour attester de la bonne santé d'un équipement qui ouvre Mauriac sur des marchés européens prometteurs. En une année, ce sont 48 dates qui ont jalonné la vie du Marché au cadran. En tout, 15 222 animaux ont été présentés, au-delà de l'objectif initial de rendement fixé à 15 000. Chaque marché a donc vu passer en moyenne 317 bêtes sur le ring. Le prévisionnel espérait un prix moyen de vente de 800 €, les chiffres de l'année dépassent cet objectif en atteignant 846 € pour la moyenne. Filière principale, notamment dans la vente de broutards, l'Italie compte parmi les clients les plus prisés du marché. Un négociant italien, présent chaque lundi à Mauriac, exporte toutes les semaines 150 à 200 animaux vers l'Italie. Le syndicat compte aujourd'hui 442 associés dont 42 acheteurs. La principale ambition du syndicat est de faire du Marché au cadran de Mauriac une référence en matière de cours pour la filière bovine. Chaque semaine, le syndicat fait connaître les prix pratiqués sur le marché et au fil des mois écoulés (diffusés le mardi dans Les Marchés Quotidien), ces prix sont devenus un véritable point de comparaison pour les autres marchés.

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