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Pierre Oteiza mise sur le cornet apéritif

Des chiffonnades fraîchement découpées dans un cornet : c'est la nouvelle idée du charcutier basque.

La société Pierre Oteiza a lancé son cornet « on gein » (bon appétit, en basque), au salon agricole de Bordeaux, un « concept maison » : une feuille fine enroulée de hêtre blond, bois emblématique du pays basque, que l’on garnit de tranches fines de jambon de Bayonne, chorizo, saucisses, saucisson… On peut le glisser dans la poche de sa veste, l’emporter avec soi, dans la rue, à la maison. Un présentoir en bois pour 8 cornets est proposé aux restaurants, bistrots chics et autres lieux de vente… Testé au Salon de l’agriculture de Paris en février puis sur le marché de Londres (« 4 tonnes vendues en un temps record ! »), le cornet très tendance, 3 euros les 100 grammes, attend maintenant les fêtes basques pour s’imposer « au pays ».

« C’est sympa, ça plaît à tout le monde, aux enfants, aux adultes, et si c’est prévu pour une ou deux personnes, on peut grignoter à 5 ou 6 dessus, à l’apéro », dit Pierre Oteiza qui souhaite ainsi répondre aux nouvelles attentes des consommateurs.

Les Japonais eux-mêmes s’y intéressent

« Les Japonais eux-mêmes s’y intéressent. Depuis plus de 2 ans, l’entreprise exporte chaque semaine de la viande de porc basque pour les grands restaurants de Tokyo. Elle espère obtenir les agréments nécessaires pour y exporter l’ensemble des produits de sa gamme (salaisons, jambons…). « Comme nous l’avons fait avec Alain Ducasse ou avec Hélène Darroze dans son restaurant à Londres, notre choix c’est la distribution en direct de nos produits, le lien avec le consommateur, et les marchés de niche. Chaque fois que l’on vend notre produit, il y a un homme derrière qui explique ce que c’est », dit encore Pierre Oteiza.

Depuis qu’il a fondé avec sa femme Catherine la société basque qui porte son nom, en juillet 1987, la « maison » s’est développée tous azimuts. Elle s’approvisionne auprès de 80 éleveurs de porcs basques de la vallée des Aldudes (5 000 bêtes), une veille race locale réhabilité qui espère une AOC d’ici à deux ans, soit en élevage.

25 salariés sont employés aux différentes activités et à la transformation (découpe pour frais, saucisses, saucisson, séchage, conserverie). Le séchoir collectif créé par 5 charcutiers locaux est utilisé par 350 clients extérieurs au séchoir. « 200 familles de la vallée travaillent avec et pour nous », résume le gérant qui commercialise une grande variété de produits à base de porc basques, des plats cuisinés (recettes traditionnelles) et des spécialités fines de la vallée : fromages, vins d’Irouleguy, liqueurs, jus de pomme, piment d’Espelette AOC, saucisson de canard et le tout nouveau caillé de brebis « Poko ».

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