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Peu d'annonces aux assises de l'alimentation

Avec six ministres au pré-programme, les premières assises de l’alimentation organisées par l’association nationale des industries alimentaires (Ania) s’annonçaient riches en déclarations. Et pourtant, après le désistement de Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy ne s’est finalement pas présenté au Carrousel du Louvre hier, empêché par une de ces migraines qui le paralysent deux fois par an. A la place, il avait délégué Christian Estrosi, ministre délégué à l’aménagement du territoire, pour lire à l’assemblée un discours très politique, clairement éléctoral.

Devant les industriels, le ministre d’État avait prévu de revenir sur les accords de juin 2004, conclus alors qu’il était ministre de l’Économie et des Finances. Par la bouche de son ministre délégué il a rappelé que les prix des biens de grande consommation étaient trop élevés en 2004 et affirmé que la loi Dutreil avait donné un certain nombre de résultats, sans pour autant tout régler. « Les prix de biens de grande consommation restent supérieurs à la moyenne européenne. Le niveau des marges arrière s’est stabilisé, mais il demeure élevé. Quant aux abus des distributeurs, ils persistent et je sais combien il est difficile pour vous d’engager les procédures juridiques adéquates », a-t-il fait dire. Pour Nicolas Sarkozy, l’objectif sur le dossier des relations commerciales pour l’après 2007 est d’aller vers le triple net. 

Quant aux moyens de permettre à l’agriculture et l’agroalimentaire français de relever les défis de l’avenir, il réaffirme son soutien à la préférence communautaire (lire LM d’hier) et encourage le développement des produits bio, notamment par une politique d’achats publics comme celle mise en œuvre dans les cantines du département des Hauts-de-Seine.

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