Pêches profondes : des ONG attaquent les autorités françaises
En s’appuyant sur des données inédites publiées par les autorités françaises sur le site de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), huit ONG (dont Bloom, Greenpeace, le WWF et Oceana) estiment que la France tient des « contre-vérités sur la pêche profonde » et « une position injustifiable sur la réforme du règlement européen ». « Il apparaît que des espèces menacées d’extinction figurent parmi les prises accessoires les plus importantes des chalutiers français », soulignent-elles. Les requins profonds, comprenant une majorité d’espèces menacées d’extinction, représentaient en 2012 « près de 6% » des captures totales et « plus de 30% » des poissons rejetés morts à la mer, ont calculé les ONG sur la base des documents disponibles sur le site internet de l’Ifremer. Selon les ONG, la France défend une « position éthiquement intenable » en « s’opposant à l’interdiction du chalutage profond en Europe ».