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PdT : « garder une longueur d'avance »

Les producteurs souhaitent que la réforme de la Pac à mi-parcours leur permette de préserver leurs acquis.

Tous les indicateurs de la filière pommes de terre sont au vert… ou presque. En témoigne le dernier congrès de l’Unpt qui se tenait à Chartres le 6 février. Placé sous le signe de l’année internationale de la pomme de terre, il fut très professionnel, mais aussi très consensuel. La filière a dégagé un solde record à l’exportation d’1,8 Mt et la consommation des ménages s’est enfin relevée en décembre. Avec un marché atone, 2007-2008 offre cependant une toute autre physionomie. A entendre le président de l’Unpt, Patrick Trillon et Xavier Beulin, vice-président de la Fnsea, État et profession sont sur la même longueur d’ondes sur le bilan à mi-parcours de la Pac, comme sur le délicat dossier des DPU. « On sera peut-être forcé d’aller vers un découplage total », a précisé Xavier Beulin, pour qui il est très important de poser dès maintenant des jalons pour 2010-2013. « Nous essayons au maximum d’éviter les distorsions de concurrence », a ajouté de son côté Patrick Trillon, car « il y a des possibilités pour obtenir des DPU dans le futur ».

Inquiétude sur la fécule

Seul l’avenir du secteur « fécules » inquiète la filière. Les producteurs, appuyés sur ce dossier par les deux transformateurs français (Roquette et l’usine d’Haussimont) demande à Bruxelles l’encadrement de la production féculière pour éviter la déstabilisation du marché européen dont les débouchés sur les marchés asiatiques sont fermés. « Nous savons que nous devons nous adapter. Nous faisons de gros efforts de recherche-développement pour trouver de nouveaux débouchés et propriétés. Nous voulons que Bruxelles nous préserve une période de transition de quatre ans et que l’on ne démantèle pas brutalement la filière européenne », a prévenu Marie-Laure Empinet, responsable des relations extérieures aux Ets Roquette et présidente de la chambre syndicale de la féculerie. « Sinon, je ne donne pas cher de nos usines, de nos emplois et de nos contrats en culture ».

Il fut aussi beaucoup question de marché à Chartres. Il s’agit avant tout « de bien gérer et pas forcément multiplier les hectares », selon Martin Mascré, directeur de l’Unpt. « L’organisation économique de nos filières est la solution pour que nous puissions continuer à vivre de notre travail », a ajouté Patrick Trillon. Le président a incité les producteurs à « réfléchir à de nouvelles formes d’organisations », mais il veut surtout une meilleure lisibilité des contrats !

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